LES COLLECTIONS DE RAYMOND & SUZANNE FISCHOF-LA FOUX
 Partie I : Un appartement avenue Foch
Mercredi 21 février 2024 à 14h
dont quatre toiles par Moïse Kisling
 adjugées 522 600 €
 
* 202
 Moïse KISLING (1891-1953)
 Portrait de Suzanne de Saint-Jean épouse de Raymond Fischof, 1944
 Huile sur toile
 Signée, annotée « New York », datée et dédicacée « à Suzanne de Saint-Jean de tout cœur » en haut à droite
 41 x 33 cm
30 000 – 50 000€
Sera inclus dans le « Volume IV et Additifs aux Tomes I, II et III » du Catalogue Raisonné de l’œuvre de Moïse Kisling actuellement en préparation par Marc Ottavi

 Suzanne et Raymond Fischof, Paris (acquis de l’artiste)
Au cours des années quarante les recherches stylistiques menées par Kisling sont caractérisées par des cadrages serrés, le plus souvent sur fond neutre, qui visent à retranscrire la psychologie des modèles. La chevelure éparse, la légère inclinaison du visage, l’étirement des yeux en amande, la finesse du trait des sourcils renvoient à la peinture italienne de la Renaissance tandis qu’une stylisation et une synthétisation des formes inscrivent ses portraits dans un réalisme raffiné.

 Moïse KISLING (1891-1953)
 Mains de Suzanne Fischof, 1948
 Huile sur toile
 Signée en haut à droite
 Au dos annotations titrant et datant l’œuvre
 38 x 55 cm
20 000 – 30 000€
Sera inclus dans le « Volume IV et Additifs aux Tomes I, II et III » du Catalogue Raisonné de l’œuvre de Moïse Kisling actuellement en préparation par Marc Ottavi
Provenance :
 Suzanne et Raymond Fischof, Paris (acquis de l’artiste)
Bibliographie :
 Cité dans l’interview de Moïse Kisling par Catherine Gris in revue « La Femme et la Vie », n°34, 1er mai 1950


 Une Américaine, fort jolie, vint tout récemment commander son portrait. Alors qu’il lui donnait à choisir la dimension de la toile, elle l’arrêta : « Ce sont, dit-elle, mes mains que je désirerais vous voir peindre cher monsieur Kisling. »
 Revue « La Femme et la Vie », n° 34, 1er mai 1950

 Moïse KISLING (1891-1953)
 Paysage de Sanary, 1947
 Huile sur toile
 Signée en bas à gauche, datée et située « Sanary » en bas à droite
 33 x 41 cm
 30 000 – 50 000€
Sera inclus dans le « Volume IV et Additifs aux Tomes I, II et III » du Catalogue Raisonné de l’œuvre de Moïse Kisling actuellement en préparation par Marc Ottavi
Provenance :
 Suzanne et Raymond Fischof, Paris (acquis de l’artiste)
Après la guerre, de retour des États-Unis, faute de pouvoir récupérer rapidement son appartement de la rue Joseph Bara, d’ailleurs pillé et saccagé dès 1940, Kisling décide de quitter provisoirement Paris pour retrouver l’ambiance provençale de sa villa « La Baie », à Sanary dont il apprécie la campagne luxuriante et colorée.
« La peinture n’est pas le dessin. Elle doit chanter. Baudelaire n’affirme-t-il pas qu’un coloriste est un poète épique ! C’est un véritable instinct qui pousse un coloriste à préférer telle couleur, le rouge, le vert et le jaune par exemple. »
 Moïse Kisling, L’Art Vivant, 1925

 Moïse KISLING (1891-1953)
 Mimosas, 1947
 Huile sur toile
 Signée, annotée « Paris », datée et dédicacée « à mon ami Raymond Fischof » en bas à droite
 54 x 65 cm
 60 000 – 80 000€
Sera inclus dans le « Volume IV et Additifs aux Tomes I, II et III » du Catalogue Raisonné de l’œuvre de Moïse Kisling actuellement en préparation par Marc Ottavi
Provenance :
 Suzanne et Raymond Fischof, Paris (acquis de l’artiste)
Les mimosas occupent une place à part dans l’art floral de Moïse Kisling. Chaque boule jaune est peinte en épaisseur et s’agrémente de petites feuilles qui s’intercalent par la couleur et la forme ; c’est une sorte de trompe-l’œil conçu avec beaucoup de finesse et de poésie.
« Les fleurs l’attirent comme l’abeille, il a la même façon de les sentir, une façon pulpeuse et légère qui les fait s’épanouir. »
 Bouret, « Kisling », Arts, 02/11/1951


