ART MODERNE ET CONTEMPORAIN
Samedi 26 octobre 2024 à 14h00 à Lille
des une œuvre par Carmelo Arden Quin
Lot 133
Carmelo ARDEN-QUIN (1913-2010)
Cercles bleus, 1977
Encre et aquarelle sur carton
Monogrammée et datée en bas à droite
Titrée, contresignée et datée au dos
65 x 52 cm (image), 83,5 x 69 cm (avec cadre)
5000 / 8000 €
Dans son cadre d’origine fait par l’artiste.
Exposition : Rétrospective Arden-Quin, Galerie de La Salle, Saint-Paul-de-Vence, 1978.
Bibliographie : Alexandre de la Salle, Arden Quin, Éd. L’image et la parole, 2008, p. 168 (visible sur la photo de la rétrospective en 1978).
À la fin des années 1960, Arden Quin s’adonne à la réalisation de collages et de découpages, recourant à des matériaux divers pour réaliser des contrastes des couleurs et des découpes
géométriques. À compter de 1970, Arden Quin se remet à peindre, associant lignes verticales, courbes, triangles dans des formats irréguliers et non conventionnels. L’artiste expose à Paris
à la galerie Chevalier à compter de 1973, puis à la galerie Quincampoix. En province, c’est la galerie Alexandre de la Salle qui l’expose avec enthousiasme, plusieurs années de suite, à Saint-
Paul-de-Vence. La collection d’Alexandre de la Salle, très complète, a été dispersée au début des années 2000.
Lot 88
Robert COMBAS (né en 1957)
Faculté de nuire. Gymnastique au pouvoir ?! ou matraque en Élastomère agrégé par la Faculté de nuire, 1986
Acrylique sur toile
Signé en bas à droite à la verticale
146 x 102,5 cm
80 000 / 120 000 €
Un certificat d’authenticité signé par Robert Combas sera remis à l’acquéreur.
Le droit de suite est à la charge de l’acquéreur.
Entre 1979 et 1980, Robert Combas cofonde, avec Hervé et Richard Di Rosa, la revue BATO et le groupe du rock Les Démodés, marquant véritablement les débuts de la Figuration Libre. Officialisé par Ben lors de l’exposition de Combas et Di Rosa à Nice en 1981, ce mouvement artistique nourrit le mythe moderne de l’enfance de l’art qui s’oppose en permanence à une appropriation rigide de l’Histoire.
Entre 1982 et 1988, la peinture et la carrière de Combas prennent une toute autre ampleur : les expositions se multiplient, les formats deviennent monumentaux, « le style classique Combas » s’affine, la couleur devient une énergie vibrante, la « signature Combas » acquiert le statut de personnage à part entière… L’artiste explique : « À la limite de la « peinture bordel », cette peinture tient debout par la force de caractère, les accidents heureux et les combines faciles du peintre ».