Lille, 12 octobre 2025 à 14:00

Mercier & Cie

GRANDE VENTE CATALOGUÉE d’ART CLASSIQUE

Dimanche 12 octobre 2025 à 14h à Lille

dont une toile par Moïse Kisling
adjugée 64 770 €

Lot 481

Moïse KISLING (1891-1953)
Fleurs, 1937
Huile sur toile
Signée, annotée « Paris » et datée en haut à droite
73 x 54 cm
30 000 – 40 000 €

Provenance :
Marie Six Saint, puis par descendance à sa petite-fille Josée Rasson Palaz, Hauts-de-France.
Vente Julien Debacker, Boulogne-sur-Mer, 14/07/2020, lot 177.

Bibliographie :
Sera inclus dans le « Volume IV et Additifs aux Tomes I, II et III » du Catalogue Raisonné de l’Œuvre de Moïse Kisling actuellement en préparation par Marc Ottavi.

Mariage de Josée Rasson et M. Palaz en 1952, le tableau figure en arrière-plan

Lot 434
Henri MORET (1856-1913)
Les pins, baie de Douarnenez, circa 1911
Huile sur toile, non signée
50,5 x 65 cm
15 000 / 20 000 €

Ce tableau sera inclus au catalogue raisonné de Henri Moret, actuellement en préparation par Jean-Yves Rolland. Un certificat sera remis à l’acquéreur.

Bibliographie :
À rapprocher du tableau « Landes de Beuzec, Baie de Douarnenez » de1911, reproduit p. 126 de « Henri Moret » par J.-Y. Rolland et M.-B. Baranger.

Henry Moret est un amoureux de la Bretagne et nombreux sont ses thèmes qu’on peut localiser dans le Finistère qu’il découvre en 1888 grâce à Sérusier. Ainsi que le décrivent J.-Y. Rolland et M.-B. Baranger dans leur ouvrage consacré à l’artiste (éd. Palantines, 2002), ses paysages ensoleillés de la baie de Douarnenez se confondent par leurs tons colorés et leur composition avec des tableaux de Guillaumin. « Les pins maritimes se balancent dans le vent et projettent leur sombres – curieusement cernées – sur un chemin rose ; fragmentation des touches, espaces, respiration de la toile, peu chargée. »

Lot 433

Armand GUILLAUMIN (1841-1927)
Verger à la lisière d’un bois à Saint-Chéron, 1893
Huile sur toile, signée en bas à gauche
72.5 x 92.5 cm
15 000 / 20 000 €

Bibliographie :
À rapprocher du tableau « Ferme et arbres à St-Chéron », vers 1893, n° 270 du Catalogue raisonné d’Armand Guillaumin par G. Serret et D. Fabiani.

Armand Guillaumin compte parmi les impressionnistes de la première heure, ayant participé dès 1874 à la toute première exposition du groupe, dite du Salon des Refusés. Après des années difficiles, en 1891 sa situation change grâce à un gain considérable de100 000 francs or à la loterie, ce qui lui offre la liberté de voyager et de travailler avec davantage d’aisance. Au début de l’année 1893, Guillaumin revient à Paris pour la naissance de sa fille et peint régulièrement dans les environs de la capitale, notamment à Saint-Chéron. Parmi les soixante-quatre toiles présentées chez Durand-Ruel l’année suivante, douze proviennent de ce séjour à Saint-Chéron, et notre tableau peut vraisemblablement être rattaché à ce cycle. Le catalogue de l’exposition décrit la série de Saint-Chéron comme « la plus riche en effets brillants et frais, pleine de jolis sentiers ombragés, de petits ruisseaux transparents où se mirent les rives capricieuses et touffues. »

Lot 451
Ivan CHOULTSÉ (1874-1939)
Paysage d’hiver, circa 1924
Huile sur toile, signée en bas à droite
65 x 80,5 cm
10 000 / 15 000 €

Né à Saint-Pétersbourg dans une famille allemande, Ivan Choultsé s’oriente d’abord vers des études d’ingénieur électricien, avant d’être encouragé par Constantin Kryjitski à rejoindre l’Académie Impériale des Beaux-Arts. En 1907, il entreprend un voyage en Norvège et à l’île de Svalbard, aux côtés de Kryjitski et d’Arkhip Kouïndji, dont il rapporte une série de paysages arctiques. Cette expérience marque profondément son imaginaire : la fascination pour les scènes hivernales et les effets lumineux de la neige et de la glace ne le quittera plus.

Au lendemain de la Révolution de 1917, Choultsé quitte la Russie et s’installe définitivement en France, où il expose avec succès à partir de 1922. Ses paysages lumineux remportent un large succès à Londres comme aux États-Unis, où ses expositions sont saluées comme de véritables révélations.