TABLEAUX, OBJETS d’ART & MOBILIER
Samedi 13 décembre 2025 à 14h00 à Lorient
dont deux bronzes par Antoine Louis Barye
adjugés 6 250 € et 4 125 €
Lot 230
Antoine Louis BARYE (1796-1875)
Tigre qui marche n° 2
Bronze patiné noir
Signé au stylet sur la terrasse BARYE
Annoté en creux « F. Barbedienne, Fondeur » sur la terrasse
Sous le socle, marque au stylet 42, frappé R et n° 4398 à l’encre
22,5 x 40,5 x 10,5 cm
2 000 – 3 000 €
Belle fonte ancienne.
Très légères usures à la patine.
Bibliographie :
A. Richarme, M. Poletti, Barye, Catalogue raisonné des sculptures, Paris, 2000, A70, repr. p. 198.
F. Rionnet, Les bronzes Barbedienne, cat. 395, p. 267.
Le numéro d’identification de la pièce (ici : 4398) permettait à l’éditeur de suivre l’épreuve et de régler la part due à l’artiste lorsqu’elle était vendue. Cette indication pourrait être complétée de numéros ou de lettres gravés qui correspondraient à des numéros de modèles ou à des marques d’ouvriers (ici : R).
Lot 231
Antoine Louis BARYE (1796-1875)
Lion qui marche n° 2
Bronze patiné noir
Signé au stylet sur la terrasse BARYE
Annoté en creux « F. Barbedienne, Fondeur » sur la terrasse
Sous le socle, frappé HH et n° « 4465 sis » à l’encre
22 x 41 x 10,5 cm
2 000 – 3 000 €
Belle fonte ancienne.
Bibliographie :
A. Richarme, M. Poletti, Barye, Catalogue raisonné des sculptures, Paris, 2000, A61, repr. p. 187.
F. Rionnet, Les bronzes Barbedienne, cat. 369, p. 263.
La première édition du Lion qui marche date de 1840. Cette sculpture fait pendant avec le Tigre qui marche, créé en 1841. À la vente Barye à Drouot en 1876, les deux modèles sont acquis sous le n° 656 et 657. La maison Barbedienne éditera les bronzes au modèle jusqu’à la Seconde Guerre Mondiale.
Lot 248
D’après Auguste RODIN (1840-1917)
L’Éternel Printemps, date du modèle original circa 1898
Second état, réduction n° 3
Moulage d’atelier en plâtre signé « Rodin » sur la terrasse en creux à droite et F. Barbedienne-Fondeur sur la base à gauche
Tirage posthume
40 x 49 x 30 cm
2 000 – 4 000 €
Traces visibles des coutures du moule à pièces, 2 doigts cassés.
Rodin établit un contrat le 6 juillet 1898 qui prend fin en 1918, avec Leblanc-Barbedienne pour l’édition de l’Éternel printemps. Il est à noter que le contrat prévoit des éditions en tous matériaux et que les chefs modèle sont réalisés à partir du plâtre original. La maison Barbedienne reçoit la charge de faire des réductions dans toutes les dimensions qu’elle juge propre au commerce.
Bibliographie pour le modèle édité :
A. Le Normand-Romain, Rodin et le bronze, Catalogue des œuvres conservées au Musée Rodin, tome 1, éd. de la réunion des Musées Nationaux, 2007, cat. 331.
F. Rionnet, Les Bronzes Barbedienne, L’œuvre d’une dynastie de Fondeurs, éd. Arthena, 2016, cat. 1168.
L’Éternel printemps est l’une des compositions les plus populaires d’Auguste Rodin et l’un des plus grands succès commerciaux du sculpteur. Également intitulée Zéphyr et la Terre ou Cupidon et Psyché, l’œuvre fut exposée pour la première fois au Salon de 1897. À l’origine, il était prévu qu’il s’agisse d’un groupe de figures pour La Porte de l’enfer, mais le ton de la commande ayant évolué vers une représentation plus tragique, le couple amoureux n’a pas été inclus dans la version finale.
Cette œuvre reflète l’impact émotionnel de la vie personnelle de Rodin, qui a sculpté l’étreinte heureuse alors qu’il entretenait une liaison avec la sculptrice Camille Claudel.



